mardi 30 octobre 2007

I'm YOUNG, you're OLD!!! (in "Le coeur des hommes 2")

Ce soir, sortie entre amis...Comme nous comptons quelques fans de chanson française dans la bande (il en existe encore!!!), et surtout des fans de Patriiiick, il était prévu qu'on aille voir "Un secret" au cinéma. Mais à mon arrivée au ciné, changement de programme. L'une d'entre nous l'ayant déjà vu, on s'est rabattu sur "Le coeur des hommes 2".

Et là...
Beh comme souvent, ils auraient mieux fait d'en rester au 1, voire de passer directement au 3è opus de la série. Ce film est touché de ce que j'appelle le syndrome Indiana Jones, que l'on peut résumer par l'axiome suivant: "Tout film étant la suite d'un premier se verra immanquablement moins bon que le précédent, lui-même moins bon que le troisième s'il existe." Tout le monde suit? Regardez attentivement les trilogies que vous connaissez, vous verrez que j'ai raison. On a même l'exception qui valide cette règle, à savoir Shrek 3, qui est moins bon que les deux premiers réunis. Mais ceci est une autre histoire, qui date d'un temps fort fort lointain...

Revenons-en à nos ânes,enfin à nos moutons...
Le coeur des hommes 2.
Où l'on retrouve nos 4 compères paumés dans leurs histoires de coeur, bien souvent réduites à des histoires de cul, tant dans l'action que dans le dialogue.
Quelques "perles" de balourdise en guise d'exemple?
    • La femme propose à son mari (qui la trompe depuis 6 mois) d'accomplir le devoir conjugal. Le mari lui répond qu'il préfère ses mots croisés qui "lui vident la tête". Elle lui répond: "C'est sûr que moi, c'est pas la tête que je pourrais te vider".
    • Le dit mari avec sa maîtresse, durant leur première et dernière nuit complète dans un hôtel: "Quand je t'ai vue la première fois, mon sexe a crié "maison! maison!", et crois-moi, ce week-end, il va pas beaucoup mettre la tête dehors!"
Je vais m'arrêter là...Je ne voudrais pas déflorer l'essence même de ce film, à savoir l'accumulation de situations vaudevillesques traitées sous l'angle goguenard-affectueux-crado à la Cauet.

Morale de l'histoire:
Il ne suffit pas de prendre comme acteurs une bande de potes, réputés plutôt classes (Campan-Lavoine-Darroussin-Darmon qui ont quand même fait ce qu'ils ont pu pour réussir à nous rendre leurs personnages un peu touchants...), de leur faire verser à l'écran une larmichette de temps en temps, quand ils ont pris une cuite pour oublier leurs problèmes de bite-cul-poil-couilles, pour faire passer des dialogues pauvres et manquant de finesse comme des condensés de vérité masculine.

Et je ne dis rien de la baffe qu'est ce film pour les malheureuses qui croyaient encore que l'homme fidèle existe...ARF.



4 commentaires:

Anonyme a dit…

Hello !

J'espère que tu reçois mes félicitations pour ce blog !
Amitiés,

Nico

Anonyme a dit…

Ce que tu dis sur ce film confirme les echos que j'en ai eu jusqu'à présent. Donc, cette fois, c'est décidé, je n'irai pas le voir en salle !
A bientôt Audrey.
Nico

Vociferature a dit…

C'est un film malgré tout distrayant, surtout justement par l'énormité de ses dialogues...
Je précise quand même que les acteurs sont tops et tirent le meilleur de ce qu'il peuvent faire de la merdasse qu'on leur demande de servir au spectateur...

Anonyme a dit…
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